le mur juste après l’atelier
Une scène est au bord du théâtre, un quatrième mur dans ton dos, un arrière-pays. Dans cet espace interdit, à la fois fermé et totalement transparent, la trame cachée est le visible. Ce qui importe est d’une courte intensité, d’une importance mineure, d’une échelle petite. Le temps de la rencontre s’y offre comme un tête à tête du bref, de la surprise ou de la déception. Qui vois-tu ? Le monde tel qu’il pourrait être, une boîte de 4.5 hectares. Ça n’aurait pas été un jardin, ça n’aurait pas été un terrain de jeu. Ça aurait été une forêt.
Performance (40’mn)
Avec le soutien des bûcherons, arboristes grimpeurs, jardiniers, forestiers, cantonniers et agents d’entretien de la DEVE-Division bois de Vincennes
Collaboration naturaliste : Michel Neff
Lumière : Valérie Colas
Image & Son : Ikram Benchrif & Paul Girard
Sténopé : Sabine Fremiot et Leo Berastegui
Sur une invitation de Pierre Pontvianne et de la compagnie Parc associés à l’Atelier de Paris/CDCN
Festival June Event, théâtre de l’Aquarium
Le mur juste après l’Atelier est un récit composite autour de la parcelle témoin, un biotope expérimental du bois de Vincennes interdit au public depuis la tempête de 1999. En troublant les frontières entre le réel et la fiction, ce récit recompose plusieurs archives d’une année d’enquête. Il interroge ce qui reste non capturé dans une forêt artificielle. Cette fiction documentée a été médiée par une image du présent (un cadre surtitré, ouvert sur la forêt), une image du passé (le pistage nocturne d’un renard) et une image en devenir (le développement d’une photo sténopé), avec l’appui des artisanats du théâtre (la lumière et le son).